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Anxiete hypnose

QUE FAIRE DE L'ANXIETE QUAND ELLE VOUS ENVAHIT?

Par Le 24/04/2024

Temps de lecture: 3min

L'anxiété de vivre dans ces temps mouvementés

Je reçois de plus en plus souvent des personnes anxieuses qui me disent être très impactées par les nouvelles à la télé, dans les journaux : des images de guerres, de catastrophes naturelles dues parfois aux changements climatiques. Je rencontre notamment beaucoup d’éco anxiété en ce moment en cabinet.

Même si tout ne les concerne pas directement elles s’en trouvent très perturbées au point de moins bien dormir et se sentir de plus en plus inquiètes ou tristes, ou en colère, ou tout ça à la fois.

Elles se sentent totalement impuissantes et ont le sentiment de subir les choses.

Souvent l'anxiété est là en fond d'écran et s'exacerbe au fil d'événements extérieurs vécus comme inquiétants. Par exemple, la personne a l'habitude de penser à tous les scénarios catastrophes qui pourraient survenir dans sa vie, ou imagine ce qu'elle a pu mal dire ou faire qui pourrait susciter des sentiments négatifs chez l'autre, et par-dessus voit des images horribles d'attentat.

Alors, que faire?

Sans devenir insensible au monde extérieur et son cortège de mauvaises nouvelles, on peut commencer par se donner des temps de pause, des plages de récupération où l'on se raccroche au réel de nos vies.

Couper le téléphone portable, éteindre la télé, aller marcher en étant attentif à ce que l’on voit au présent, ce que l’on entend, les odeurs que l’on respire, les sensations sur la peau, dans les muscles.
Inviter des amis à partager un moment de convivialité.
Jouer avec ses enfants.
Quitter la tête en somme, et revenir au corps, débrayer le mental qui nous emmène souvent loin de là où l’on est au présent en réalité.

Chaque époque a ses incertitudes, déjà Héraclite disait : « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ».

Finalement la seule certitude est que tout change en permanence, et la seule façon de réagir sans souffrir à cet état de fait est de cultiver ses propres capacités à s’ajuster en permanence à la vie et ce qu’elle nous donne à vivre, et savoir que quoiqu’il arrive, on aura les capacités à gérer la situation, que ce soit par soi-même ou en demandant de l’aide.

On peut aussi poser la question : que puis-je faire à mon niveau pour changer les choses ?

Cela peut amener au militantisme, au bénévolat, à certains changements dans les habitudes du quotidien, ou tout autre chose.
Passer à l’action permet de sortir du douloureux sentiment d’impuissance face à une situation donnée, mais on ne peut faire l’économie de l’acceptation de son impuissance lorsque l’on a fait tout ce qui était en son pouvoir.
Parfois même pire, il n’y a absolument rien que l’on puisse faire.
Alors c’est le moment de se laisser aller à une forme de lâcher prise, non pas abandonner ou renoncer mais après avoir fait tout ce que l’on pouvait, s’il y avait quoique ce soit à faire, accepter ce qui est, et contre quoi on ne peut (plus) rien.

Vous ressentez de l’anxiété ?

Fixez toute votre attention sur un point en face de vous et scannez votre corps des pieds à la tête pour prendre conscience de vos sensations physiques, y compris les tensions éventuelles, sans chercher à les changer.
Lorsque c’est fait, amusez-vous à défocaliser votre regard pour tout voir en même temps sans bouger la tête, le regard devient plus « doux », moins aigu qu’en fixant intensément. C’est sans doute flou sur les bords, mais vous remarquez que vous voyez des couleurs et des formes loin sur les côtés. C’est la vision périphérique. Quand elle est stabilisée, scannez à nouveau votre corps en étant attentif ou attentive à ce qui a changé.
Alors ? Ressentez vous une forme de soulagement ?
Cette vision périphérique permet souvent de prendre un peu de distance par rapport à ses émotions et de laisser le corps se relâcher.

Vous pouvez aussi poser une main sur votre abdomen, et l’autre sur le thorax, et prêter attention aux mouvements de votre respiration, tout en gonflant le ventre sur les inspirations pour l’approfondir. Faites cela sur dix respirations. Occupez votre esprit à compter les respirations tout en étant très attentif aux sensations que cela vous procure. remarquez comme cela permet d'oublier tout le reste pendant quelques instants.
Bien sûr le mieux-être est parfois de courte durée car il faut mener un travail plus en profondeur pour changer les mécanismes à l'oeuvre.

 

L’anxiété est souvent acquise dans l’enfance au travers de l’éducation, des expériences vécues, c'est un système de défense et l’hypnothérapie permet d’une certaine manière de déprogrammer cette anxiété, pour aller vers des réactions plus appropriées pour une personne adulte. C’est un parcours qui mène la plupart du temps vers des changements positifs profonds et durables, avec au fil du temps des émotions vécues et traversées de moins en moins inconfortablement, et une vision de la vie qui change.

PRENDRE RV

Verrenb

LE VERRE A MOITIE VIDE OU PLEIN?

Par Le 16/04/2024

Souvent des personnes viennent en hypnothérapie avec la demande de cesser d’être aussi négatives. Elles me disent voir toujours le verre à moitié vide, et elles aimeraient voir le verre à moitié plein. Leur entourage s’en plaint et elles se sentent presque coupables de réagir de cette façon.

C’est quoi au fond être négatif ?

Quand on creuse un peu, se sentir négatif est souvent lié à des spéculations pessimistes sur l’avenir, la fameuse petite phrase qui commence par « et si….» et une émotion de peur qui surgit instantanément, voire une phobie dans certains cas. Le cerveau échafaude des scénarii tous pires les uns que les autres et la machine s’emballe. Le cœur commence à palpiter, la poitrine se serre, le ventre se noue, et j’en passe.
Ce sont parfois aussi des ruminations sur le passé avec des « j’aurais dû… » et une émotion de culpabilité qui tord les boyaux ou empêche de respirer.

En réalité si on ne voit que le verre à moitié vide, on se focalise sur ce qui ne va pas, ça prend tout l’espace dans le cerveau, on est en vision tunnel, avec des œillères qui empêchent de voir tout le reste qui va bien. C’est comme regarder un tout petit coin d’un tableau et ne voir que certaines formes et couleurs, ou n’observer que le haut du verre.

Si on ne voit que le verre à moitié plein, bah, ça s’appelle du déni, le monde des bisounours dans lequel il n’y a aucune souffrance, et où tout va bien tout le temps. On est coupé de la réalité, on ne s’y ajuste pas, et tôt ou tard il y a une sentence. C’est d’ailleurs un peu le piège de la pensée positive, qui, si elle est mal comprise amène à occulter le réel.
A un moment donné, on doit quand même agir pour obtenir quelque chose : « Aide-toi, et le ciel t’aidera » dit la fable de La Fontaine.

Pourquoi certains sont négatifs et d’autres positifs ?

Réagir positivement ou négativement aux événements, d’une certaine manière ça s’apprend, inconsciemment bien sûr, mais on vient aussi au monde avec un tempérament.
Si vous entendez toute votre enfance : «  ça va être difficile », « j’ai peur que ça se passe mal », « fais attention sinon… » etc… vous intériorisez un certain modèle du monde, qui devient l’espace de tous les dangers, générant des peurs, voire des angoisses devant l’inconnu. Votre tempérament de base, s’il est intrépide va tenter d’équilibrer cela, et s’il est craintif au contraire le renforcer.

Si à contrario vous avez autour de vous l’exemple d’adultes enthousiastes à l’idée de faire une nouvelle expérience, le monde va plutôt ressembler à une multitude d’occasions de progresser, de découvrir, d’explorer, le tout assaisonné de sentiments d’excitation, de curiosité, de plaisir, de joie. Vous allez vous sentir encouragé à aller de l’avant au risque de vous tromper, en sachant que vous allez en tirer un enseignement.
Si vous êtes plutôt aventurier, vous allez développer votre côté explorateur, et si vous êtes plutôt peureux, cela va vous aider à sortir de votre zone de confort et aller vers l’inconnu sans trop angoisser.

Alors, comment se sortir de ce mécanisme de pensée ?

Pour une fois, le « en même temps » se montre intéressant :
« j’apprécie tout ce qui va bien dans ma vie, au passage, ça ne va pas de soi pour tout le monde de respirer librement et confortablement, de pouvoir marcher facilement, de voir, d’entendre, de ressentir le monde extérieur, de vivre dans un pays en paix, etc… », je vous laisse compléter la liste,  et il serait dommage d’attendre un pépin de santé ou autre, pour réaliser que c’est un cadeau de pouvoir vivre sa vie avec des sens qui vont bien, dans un contexte favorable.
« Pour autant je vois aussi ce qui ne me convient pas, et j’identifie les actions en mon pouvoir pour changer les choses ; s’il n’y en a aucune, je lâche prise et j’accepte de vivre ce sentiment si désagréable d’impuissance, pour passer ensuite à autre chose.
Je concentre mon attention vers ce sur quoi je peux agir.
Le reste, je n’ai pas d’autre choix que de l’accepter ».

Autrement dit, je passe en vision périphérique, je vois l’ensemble du verre, ou l’ensemble du tableau et je sors du figement pour me focaliser sur ce que je peux faire, ce qui est en mon pouvoir.

Ça c’est le travail à faire en conscience, comme une rééducation quotidienne de son propre esprit pour peu à peu changer d’automatisme.

Vous pouvez aussi acheter un joli carnet et tous les soirs avant de vous coucher noter 3 jolis moments que vous avez vécus dans la journée ; Vous allez peu à peu prendre conscience de tout ce que vous vivez de positif au quotidien.

Enfin un travail d’hypnothérapie peut être très intéressant pour renforcer et faciliter les changements. Par définition, en hypnose on s’adresse aux parties de notre cerveau qui gèrent les automatismes, les réactions incontrôlées et souvent cet état de conscience particulier favorise des changements profonds et durables.

Conclusion

Apprenez à voir tout le verre, la moitié vide, la moitié pleine, les reflets de l’eau, les jeux de lumière à travers et tout le reste. Certains aspects vous plairont, d’autres moins, bienvenue dans la vie!

Cabinet hypnose paris 3 republique

COMBIEN DE SEANCES POUR UNE THERAPIE?

Par Le 29/01/2024

Combien de séances pour une hypnothérapie ?

Ça dépend. Il y a des thérapies qui durent quelques séances lorsque le problème est très ciblé et déclenché par un événement déjà bien identifié. Et il y a des thérapies qui durent plusieurs mois lorsque le problème est ancien, bien ancré, relié à d’autres problèmes de fond, comme un conditionnement dans l’enfance, des événements traumatiques qui se sont greffés dessus, des apprentissages inconscients erronés. Par apprentissage erroné, je veux dire une expérience dont l’inconscient tire une compréhension littérale ou une généralisation qui aboutit à des automatismes très gênants au quotidien.

Prenons un exemple concret : Sarah, 20 ans, a vécu il y a quelques mois un épisode très marquant en voiture : la personne qui conduisait a perdu le contrôle du véhicule dans un virage et la voiture s’est retrouvée en partie au-dessus du vide. Depuis ce jour Sarah fait des cauchemars et ne peut absolument plus circuler sur un pont, que ce soit à pied ou en voiture, ni prendre un ascenseur, elle est terrorisée par le vide. C’est devenu une phobie.
Dans ce cas, son inconscient a mis en place un système de protection basé sur l’évitement pour s’assurer de sa survie, même si l’accident qu’elle a vécu reste exceptionnel et n’a aucun risque de se produire sur un pont ou dans un ascenseur.
On va alors, en état modifié de conscience, revisiter l’événement et le faire « retraiter » différemment par le cerveau, pour déprogrammer ce qu’il a mis en place et permettre à Sarah de reprendre une vie normale. Cela se fera par l’hypnose ou des stimulations bilatérales visuelles, auditives ou kinesthésiques afin de remettre cette zone où le souvenir est stocké en connexion avec d’autres zones capables de « digérer » l’information.

Si Sarah avait mentionné une anxiété importante depuis longtemps, un problème avec le vide qui s’est accentué à la suite de cet épisode de sa vie, on pourrait commencer par enlever la « couche » la plus récente de l’impact de l’accident, qui a renforcé le problème installé, puis remonter à l’origine de l’anxiété au fil des séances en fonction de ce qui émerge quand elle se connecte à ses ressentis.

Dans ce cas l’accompagnement va durer plusieurs mois en général avec des séances régulières espacées de 2 ou 3 semaines, rarement plus de 4 semaines, et une attention particulière à ce qui se passe entre les séances, pour mesurer les changements déclenchés par la thérapie.
La fin de la thérapie est décidée ensemble en fonction de ce que la personne accompagnée ressent et souhaite pour elle.

En conclusion, il est difficile de fixer un nombre de séances à priori.
Certaines personnes entrent dans leur parcours thérapeutique avec une grande rapidité, quand d’autres « résistent » inconsciemment au changement, ce qui nécessite un accompagnement plus long pour obtenir les changements souhaités.

 

 

 

 

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NOUVEAU EN 2024: SEANCE DE GROUPE DE THERAPIE - UN SAMEDI

Par Le 08/07/2023

Avez-vous la sensation de stagner dans votre thérapie individuelle?
Sentez-vous que quelque chose de très puissant bloque en vous et vous empêche d'avancer dans votre vie comme sous le souhaitez? Ou plus simplement avez-vous envie de vous lancer dans une expérience personnelle inconnue avec des inconnus dans un cadre sécurisé et confidentiel, et en retirer des enseignements intéressants?

Contactez-moi ICI et voyons ensemble si vous pouvez intégrer le premier groupe de thérapie que je vais animer le 2 mars 2024.
Je souhaite limiter le groupe à 10 personnes que je vais choisir en fonction de leur parcours thérapeutique et leur motivation à participer à un tel atelier à Paris centre, de 9h à 13h30.

La thérapie au sein d'un groupe bienveillant (mais pas complaisant) permet souvent d'accélérer les prises de conscience à propos de soi-même, de ses croyances ou limites, de ses comportements.

L'effet miroir est démultiplié et s'il est facile de se réfugier dans le déni face à un thérapeute qui parfois dit des choses qui ne nous plaisent pas, il est beaucoup plus difficile de "s'échapper" dans une séance de groupe. Les autres nous permettent de mieux voir certaines parties de nous qu'inconsciemment nous ne voulons pas voir.

J'utilise aussi l'hypnose si c'est approprié pour faire "bouger" les personnes dans le groupe.

Et rappelez-vous: il n'y a pas de changement sans dérangement, mais quand on vit les premiers changements, on réalise que le chemin en valait la peine!

Les avantages de la thérapie de groupe

A bientôt!