Blog Hypnose

Dans ce blog, je raconte des séances d'hypnose en préservant l'anonymat des personnes bien sûr, de façon à donner une idée de ma façon de travailler.
Je change les détails et garde la structure de la séance pour éviter que quiconque puisse se reconnaître.
Dans certains articles, je me contente d'aborder certains sujets relatifs à l'hypnose pour répondre indirectement à des questions qui reviennent souvent en cabinet.

Ce ne sont que quelques séances parmi les centaines d'autres que j'ai faites en cabinet

Un accompagnement pour un sujet de fond qui "traine" en vous depuis longtemps (anxiété par exemple) demandera un suivi thérapeutique régulier, avec parfois une impression que quelque chose a changé en séance, et parfois pas sur le moment. Le travail se fait aussi souvent entre les séances et il est important d'être présent à soi pour remarquer ce que la séance dernière a généré chez vous.

Pour un problème très circonscrit tel qu'une phobie, ou un trauma, le suivi est souvent de l'ordre de 2 à 5 séances.

Comment devenir moins pessimiste ou négatif

LE VERRE A MOITIE VIDE OU PLEIN?

Par Le 16/04/2024

Souvent des personnes viennent en hypnothérapie avec la demande de cesser d’être aussi négatives. Elles me disent voir toujours le verre à moitié vide, et elles aimeraient voir le verre à moitié plein. Leur entourage s’en plaint et elles se sentent presque coupables de réagir de cette façon.

C’est quoi au fond être négatif ?

Quand on creuse un peu, se sentir négatif est souvent lié à des spéculations pessimistes sur l’avenir, la fameuse petite phrase qui commence par « et si….» et une émotion de peur qui surgit instantanément, voire une phobie dans certains cas. Le cerveau échafaude des scénarii tous pires les uns que les autres et la machine s’emballe. Le cœur commence à palpiter, la poitrine se serre, le ventre se noue, et j’en passe.
Ce sont parfois aussi des ruminations sur le passé avec des « j’aurais dû… » et une émotion de culpabilité qui tord les boyaux ou empêche de respirer.

En réalité si on ne voit que le verre à moitié vide, on se focalise sur ce qui ne va pas, ça prend tout l’espace dans le cerveau, on est en vision tunnel, avec des œillères qui empêchent de voir tout le reste qui va bien. C’est comme regarder un tout petit coin d’un tableau et ne voir que certaines formes et couleurs, ou n’observer que le haut du verre.

Si on ne voit que le verre à moitié plein, bah, ça s’appelle du déni, le monde des bisounours dans lequel il n’y a aucune souffrance, et où tout va bien tout le temps. On est coupé de la réalité, on ne s’y ajuste pas, et tôt ou tard il y a une sentence. C’est d’ailleurs un peu le piège de la pensée positive, qui, si elle est mal comprise amène à occulter le réel.
A un moment donné, on doit quand même agir pour obtenir quelque chose : « Aide-toi, et le ciel t’aidera » dit la fable de La Fontaine.

Pourquoi certains sont négatifs et d’autres positifs ?

Réagir positivement ou négativement aux événements, d’une certaine manière ça s’apprend, inconsciemment bien sûr, mais on vient aussi au monde avec un tempérament.
Si vous entendez toute votre enfance : «  ça va être difficile », « j’ai peur que ça se passe mal », « fais attention sinon… » etc… vous intériorisez un certain modèle du monde, qui devient l’espace de tous les dangers, générant des peurs, voire des angoisses devant l’inconnu. Votre tempérament de base, s’il est intrépide va tenter d’équilibrer cela, et s’il est craintif au contraire le renforcer.

Si à contrario vous avez autour de vous l’exemple d’adultes enthousiastes à l’idée de faire une nouvelle expérience, le monde va plutôt ressembler à une multitude d’occasions de progresser, de découvrir, d’explorer, le tout assaisonné de sentiments d’excitation, de curiosité, de plaisir, de joie. Vous allez vous sentir encouragé à aller de l’avant au risque de vous tromper, en sachant que vous allez en tirer un enseignement.
Si vous êtes plutôt aventurier, vous allez développer votre côté explorateur, et si vous êtes plutôt peureux, cela va vous aider à sortir de votre zone de confort et aller vers l’inconnu sans trop angoisser.

Alors, comment se sortir de ce mécanisme de pensée ?

Pour une fois, le « en même temps » se montre intéressant :
« j’apprécie tout ce qui va bien dans ma vie, au passage, ça ne va pas de soi pour tout le monde de respirer librement et confortablement, de pouvoir marcher facilement, de voir, d’entendre, de ressentir le monde extérieur, de vivre dans un pays en paix, etc… », je vous laisse compléter la liste,  et il serait dommage d’attendre un pépin de santé ou autre, pour réaliser que c’est un cadeau de pouvoir vivre sa vie avec des sens qui vont bien, dans un contexte favorable.
« Pour autant je vois aussi ce qui ne me convient pas, et j’identifie les actions en mon pouvoir pour changer les choses ; s’il n’y en a aucune, je lâche prise et j’accepte de vivre ce sentiment si désagréable d’impuissance, pour passer ensuite à autre chose.
Je concentre mon attention vers ce sur quoi je peux agir.
Le reste, je n’ai pas d’autre choix que de l’accepter ».

Autrement dit, je passe en vision périphérique, je vois l’ensemble du verre, ou l’ensemble du tableau et je sors du figement pour me focaliser sur ce que je peux faire, ce qui est en mon pouvoir.

Ça c’est le travail à faire en conscience, comme une rééducation quotidienne de son propre esprit pour peu à peu changer d’automatisme.

Vous pouvez aussi acheter un joli carnet et tous les soirs avant de vous coucher noter 3 jolis moments que vous avez vécus dans la journée ; Vous allez peu à peu prendre conscience de tout ce que vous vivez de positif au quotidien.

Enfin un travail d’hypnothérapie peut être très intéressant pour renforcer et faciliter les changements. Par définition, en hypnose on s’adresse aux parties de notre cerveau qui gèrent les automatismes, les réactions incontrôlées et souvent cet état de conscience particulier favorise des changements profonds et durables.

Conclusion

Apprenez à voir tout le verre, la moitié vide, la moitié pleine, les reflets de l’eau, les jeux de lumière à travers et tout le reste. Certains aspects vous plairont, d’autres moins, bienvenue dans la vie!

Nombre de séances requis

COMBIEN DE SEANCES POUR UNE THERAPIE?

Par Le 29/01/2024

Combien de séances pour une hypnothérapie ?

Ça dépend. Il y a des thérapies qui durent quelques séances lorsque le problème est très ciblé et déclenché par un événement déjà bien identifié. Et il y a des thérapies qui durent plusieurs mois lorsque le problème est ancien, bien ancré, relié à d’autres problèmes de fond, comme un conditionnement dans l’enfance, des événements traumatiques qui se sont greffés dessus, des apprentissages inconscients erronés. Par apprentissage erroné, je veux dire une expérience dont l’inconscient tire une compréhension littérale ou une généralisation qui aboutit à des automatismes très gênants au quotidien.

Prenons un exemple concret : Sarah, 20 ans, a vécu il y a quelques mois un épisode très marquant en voiture : la personne qui conduisait a perdu le contrôle du véhicule dans un virage et la voiture s’est retrouvée en partie au-dessus du vide. Depuis ce jour Sarah fait des cauchemars et ne peut absolument plus circuler sur un pont, que ce soit à pied ou en voiture, ni prendre un ascenseur, elle est terrorisée par le vide. C’est devenu une phobie.
Dans ce cas, son inconscient a mis en place un système de protection basé sur l’évitement pour s’assurer de sa survie, même si l’accident qu’elle a vécu reste exceptionnel et n’a aucun risque de se produire sur un pont ou dans un ascenseur.
On va alors, en état modifié de conscience, revisiter l’événement et le faire « retraiter » différemment par le cerveau, pour déprogrammer ce qu’il a mis en place et permettre à Sarah de reprendre une vie normale. Cela se fera par l’hypnose ou des stimulations bilatérales visuelles, auditives ou kinesthésiques afin de remettre cette zone où le souvenir est stocké en connexion avec d’autres zones capables de « digérer » l’information.

Si Sarah avait mentionné une anxiété importante depuis longtemps, un problème avec le vide qui s’est accentué à la suite de cet épisode de sa vie, on pourrait commencer par enlever la « couche » la plus récente de l’impact de l’accident, qui a renforcé le problème installé, puis remonter à l’origine de l’anxiété au fil des séances en fonction de ce qui émerge quand elle se connecte à ses ressentis.

Dans ce cas l’accompagnement va durer plusieurs mois en général avec des séances régulières espacées de 2 ou 3 semaines, rarement plus de 4 semaines, et une attention particulière à ce qui se passe entre les séances, pour mesurer les changements déclenchés par la thérapie.
La fin de la thérapie est décidée ensemble en fonction de ce que la personne accompagnée ressent et souhaite pour elle.

En conclusion, il est difficile de fixer un nombre de séances à priori.
Certaines personnes entrent dans leur parcours thérapeutique avec une grande rapidité, quand d’autres « résistent » inconsciemment au changement, ce qui nécessite un accompagnement plus long pour obtenir les changements souhaités.

 

 

 

 

GROUPE DE THERAPIE

NOUVEAU EN 2024: SEANCE DE GROUPE DE THERAPIE - UN SAMEDI

Par Le 08/07/2023

Avez-vous la sensation de stagner dans votre thérapie individuelle?
Sentez-vous que quelque chose de très puissant bloque en vous et vous empêche d'avancer dans votre vie comme sous le souhaitez? Ou plus simplement avez-vous envie de vous lancer dans une expérience personnelle inconnue avec des inconnus dans un cadre sécurisé et confidentiel, et en retirer des enseignements intéressants?

Contactez-moi ICI et voyons ensemble si vous pouvez intégrer le premier groupe de thérapie que je vais animer le 2 mars 2024.
Je souhaite limiter le groupe à 10 personnes que je vais choisir en fonction de leur parcours thérapeutique et leur motivation à participer à un tel atelier à Paris centre, de 9h à 13h30.

La thérapie au sein d'un groupe bienveillant (mais pas complaisant) permet souvent d'accélérer les prises de conscience à propos de soi-même, de ses croyances ou limites, de ses comportements.

L'effet miroir est démultiplié et s'il est facile de se réfugier dans le déni face à un thérapeute qui parfois dit des choses qui ne nous plaisent pas, il est beaucoup plus difficile de "s'échapper" dans une séance de groupe. Les autres nous permettent de mieux voir certaines parties de nous qu'inconsciemment nous ne voulons pas voir.

J'utilise aussi l'hypnose si c'est approprié pour faire "bouger" les personnes dans le groupe.

Et rappelez-vous: il n'y a pas de changement sans dérangement, mais quand on vit les premiers changements, on réalise que le chemin en valait la peine!

Les avantages de la thérapie de groupe

A bientôt!

thérapie brève et hypnose

THERAPIE BREVE ET HYPNOTHERAPIE

Par Le 04/03/2022

L’hypnothérapie, une thérapie brève ?

Combien de séances

La question qui revient le plus souvent lorsque des personnes m’appellent pour se renseigner sur l’hypnothérapie est : « combien de séances va-t-il me falloir pour résoudre mon problème ? », et la réponse est invariablement la même : « ça dépend ».
oui, je sais, c’est irritant pour certains de ne pas savoir à l’avance.
Tâchons de développer.
Thérapie brève ne veut pas dire thérapie flash, et lorsque vous venez pour un problème très ciblé, ce qui n’est pas toujours le cas, il peut cacher des blessures du passé à traiter et des mécanismes de protection inconsciemment appris parfois il y a très longtemps, vous empêchant de bien vivre votre vie.
Même un « simple » arrêt tabac peut vous mettre face à vous-même et mettre à jour des problèmes sous-jacents à traiter pour vous sentir mieux dans votre vie : vous arrêtez de fumer et vous prenez soudain conscience de certaines choses que le tabac dissimulait pour vous en arrière-plan de la conscience.


Le processus thérapeutique

Dans le mot hypnothérapie, il y a thérapie, ce qui veut dire un processus de transformation dans lequel il faut entrer et qu’il va falloir dérouler dans le temps pour laisser les changements se faire au bon rythme.
Pour un travail profond et durable, il est souhaitable de se voir régulièrement, idéalement toutes les deux semaines environ, pour pouvoir faire le lien entre les séances, vous permettre des prises de conscience et ainsi progresser dans votre cheminement.
Certaines personnes entrent très vite et s’engagent à fond dans leur thérapie, ce qui permet une évolution rapide en quelques séances, quand d’autres sont tellement verrouillées qu’il va leur falloir des mois pour s’impliquer, devenir responsables de leur vie, et atteindre leurs objectifs.
Ce n’est pas quelque chose qui se décide consciemment et il est important de respecter le rythme de chacun avec ses mécanismes propres et ses particularités.
Posez-vous la question : jusqu’où êtes-vous prêt.e à aller pour vous sentir bien dans votre vie ? Combien de séances vous semblent raisonnables ? Combien de séances valez-vous?
Une thérapie est un engagement avec soi-même, un travail sur soi pas toujours confortable il est vrai, et qui peut aboutir à de véritables transformations tout à fait réjouissantes.


V., 28 ans, stressé de la vie


J’ai eu l’occasion d’accompagner ce jeune homme il y a peu ; il venait au départ pour des problèmes génériques de stress, selon lui tout le stressait : son travail, les imprévus en général, les autres.
Il avait beaucoup d’eczéma sur les mains, dormait mal, et éprouvait des difficultés dans ses relations aux femmes suite à une rupture douloureuse et brutale pour lui.
En 7 séances, il s’est littéralement transformé. Les premières séances étaient pleines d’émotions et il pleurait beaucoup ce qui était nouveau pour lui : il y eut des événements de l’enfance qui avaient donné lieu à un sentiment d’abandon encore très vivace, un deuil pas vraiment accompli, le traumatisme de la rupture sentimentale, et peu à peu un jeune homme qui se renforçait, prenait confiance en lui, et apprenait à gérer ses émotions.
Quand il est venu en dernière séance, il m’a dit : « tout va bien, je crois que je suis au bout de cette thérapie ». J’ai remarqué qu’il n’avait plus d’eczéma, comme si le symptôme était devenu inutile. Il m'a aussi révélé qu'il avait rencontré une jeune femme avec qui il se sentait bien, sans pour autant avoir de grandes attentes pour le moment, la rencontre étant très récente. Nous avons fait une séance conclusive pour rendre tous ces changements durables dans le temps.
C’est toujours un grand plaisir pour moi de voir repartir quelqu’un à la fin de sa thérapie, si différent et changé.
Il y a bien eu une ou 2 séances de découragement, d’impression que rien ne changeait, ou qu’il y avait une rechute, mais en l’accompagnant, ce jeune homme a surmonté ses propres freins avec courage et n’est plus la même personne aux dires mêmes de son entourage.
Il m’arrive aussi d’accompagner des personnes qui ne souhaitent pas aller dans un travail en profondeur et préfèrent rester à la surface et s’occuper de leur symptôme uniquement. Cela peut marcher, ou cela peut donner lieu à un déplacement du symptôme. Je les préviens systématiquement et souvent ils reviennent plus tard pour s’attaquer à leurs vrais problèmes.

 

Conclusion

 


Entamer une thérapie, qu’elle soit à base d’hypnose ou autre, demande un véritable engagement et une forte motivation pour poursuivre les séances, surmonter les obstacles et se rapprocher à son rythme de ses objectifs. C’est un chemin passionnant à découvrir pour un consultant et passionnant à accompagner pour un thérapeute.

 

Accueil

PRENDRE RV

Contact